Bernard Serin a accordé une interview dans les colonnes de
l'essentiel.lu ce matin et le moins que l'on puisse constater, c'est que la montée est obligatoire pour la survie du club dans le monde professionnel. Il est donc loin, très loin le temps où la montée avec pour objectif de l'obtenir en 3ans, la réalité est dure, la vie du club dépend de son fonctionnement économique et la Ligue1 en est obligatoire ! Peu de personne croyait en cette annonce des trois années, ça l'est désormais officiellement. Concernant Scifo, aucun rapprochement entre les deux parties serait à déclarer. De plus, ce dernier a été approché par Anderletch(D1 Belge) pour la saison à venir, mais rien n'est officiel. Voici l'interview:
Considérez-vous la venue de Wiltord comme un bon coup ?
Bernard Serin: Il est positif. Et il le sera totalement si nous atteignons notre objectif, la montée. On a fait une opération financière en vendant Papis Cissé qui avait été formé au club. On n'a pas défait cette opération avec la venue de Wiltord, dont la durée de l'engagement est conditionnée à l'accession. Son arrivée montre que des joueurs avec des palmarès peuvent s'intéresser au FC Metz alors que certains en doutaient, peut-être même dans le groupe. Ca a donné de la confiance et de l'enthousiasme aux supporteurs et à nos partenaires.
Le spectre d'un effondrement similaire à l'an passé vous hante-t-il ?
La montée est vitale pour le club. Mais cela ne m'intéresse pas de faire des comparaisons. La situation est différente. Le groupe est différent. Tout le temps passé à faire la psychanalyse de la saison dernière est du temps volé à la concentration sur notre objectif, la montée.
Si la montée est vitale, la non-accession est-elle "mortelle" pour Metz ?
Non. Sur le plan financier, l'aide à la relégation (touchée depuis la saison dernière) baisse. Il y a aussi un peu de désaffection du public et des sponsors. Or si les moyens financiers diminuent, il faut réduire le train de vie du club, l'encadrement et la masse salariale. Chaque année en L2 complique la situation. Plus pour nous que pour d'autres clubs car nous avons un centre de formation de catégorie 1 qui coûte cher. On a décidé pour les deux dernières années de fonctionner avec un déficit comblé par les actionnaires. Mais cela ne peut pas être éternel."
Ce centre de formation n'est-il pas votre bouée de sauvetage ?
Si on baisse les salaires des joueurs, il faut s'en remettre à une politique de jeunes. Ils sont talentueux. Ils viennent de battre Lyon en quarts de finale de la Coupe Gambardella. Certains sont en équipe de France chez les jeunes. Il faudra leur faire confiance, les encadrer.
Avec quel entraîneur? Le nom d'Enzo Scifo est de plus en plus prononcé...
C'est totalement faux. A aucun moment je n'ai rencontré M. Scifo pour parler de la saison prochaine. Et je n'ai mandaté personne pour parler avec M. Scifo. C'est stupide à ce moment de la saison car on ne sait pas si nous serons en L1 ou L2.
Pour faire taire les rumeurs, pourquoi ne pas dire que Pouliquen restera quoi qu'il arrive ?
Ce n'est pas la question. On ne sait pas où nous serons la saison prochaine et Yvon a un contrat qui se termine en juin. Attendons de faire le bilan, pour lui comme pour un certain nombre de joueurs. L'échéance est en fin de saison. On avisera.
Ne préparez-vous pas l'avenir en prenant en compte l'un ou l'autre des scenarii ?
On n'est pas là pour faire des hypothèses, se perdre en conjectures. On est là pour prendre des points. On sait qu'il nous en faut environ 63. Il y en a encore quinze à prendre. Le débat est là et nulle part ailleurs. Cela intéresse peut-être la presse et les lecteurs. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Vous nous permettrez de faire l'ordre du jour qui nous convient.
Bernard Serin: Il est positif. Et il le sera totalement si nous atteignons notre objectif, la montée. On a fait une opération financière en vendant Papis Cissé qui avait été formé au club. On n'a pas défait cette opération avec la venue de Wiltord, dont la durée de l'engagement est conditionnée à l'accession. Son arrivée montre que des joueurs avec des palmarès peuvent s'intéresser au FC Metz alors que certains en doutaient, peut-être même dans le groupe. Ca a donné de la confiance et de l'enthousiasme aux supporteurs et à nos partenaires.
Le spectre d'un effondrement similaire à l'an passé vous hante-t-il ?
La montée est vitale pour le club. Mais cela ne m'intéresse pas de faire des comparaisons. La situation est différente. Le groupe est différent. Tout le temps passé à faire la psychanalyse de la saison dernière est du temps volé à la concentration sur notre objectif, la montée.
Si la montée est vitale, la non-accession est-elle "mortelle" pour Metz ?
Non. Sur le plan financier, l'aide à la relégation (touchée depuis la saison dernière) baisse. Il y a aussi un peu de désaffection du public et des sponsors. Or si les moyens financiers diminuent, il faut réduire le train de vie du club, l'encadrement et la masse salariale. Chaque année en L2 complique la situation. Plus pour nous que pour d'autres clubs car nous avons un centre de formation de catégorie 1 qui coûte cher. On a décidé pour les deux dernières années de fonctionner avec un déficit comblé par les actionnaires. Mais cela ne peut pas être éternel."
Ce centre de formation n'est-il pas votre bouée de sauvetage ?
Si on baisse les salaires des joueurs, il faut s'en remettre à une politique de jeunes. Ils sont talentueux. Ils viennent de battre Lyon en quarts de finale de la Coupe Gambardella. Certains sont en équipe de France chez les jeunes. Il faudra leur faire confiance, les encadrer.
Avec quel entraîneur? Le nom d'Enzo Scifo est de plus en plus prononcé...
C'est totalement faux. A aucun moment je n'ai rencontré M. Scifo pour parler de la saison prochaine. Et je n'ai mandaté personne pour parler avec M. Scifo. C'est stupide à ce moment de la saison car on ne sait pas si nous serons en L1 ou L2.
Pour faire taire les rumeurs, pourquoi ne pas dire que Pouliquen restera quoi qu'il arrive ?
Ce n'est pas la question. On ne sait pas où nous serons la saison prochaine et Yvon a un contrat qui se termine en juin. Attendons de faire le bilan, pour lui comme pour un certain nombre de joueurs. L'échéance est en fin de saison. On avisera.
Ne préparez-vous pas l'avenir en prenant en compte l'un ou l'autre des scenarii ?
On n'est pas là pour faire des hypothèses, se perdre en conjectures. On est là pour prendre des points. On sait qu'il nous en faut environ 63. Il y en a encore quinze à prendre. Le débat est là et nulle part ailleurs. Cela intéresse peut-être la presse et les lecteurs. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Vous nous permettrez de faire l'ordre du jour qui nous convient.
Retrouvez cette article sur le site de l'essentiel.lu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire