Pouliquen et Metz, c'est fini !
Acte1. Décision prise par le Président Carlo Molinari. Un cadeau de noël, ce 24 Décembre, Francis DeTaddeo était démis de ses fonctions aux termes d'une saison exceptionnelle en Ligue2 mais aussi avec un total ne dépassant pas 7points à la trêve la saison d'après en L1. Le lendemain, Yvon Pouliquen débarque en Lorraine. Ce dernier plante d'entrée le décor aux joueurs en les mettant devant leurs responsabilités par le biais d'un discours très offensif. Pouliquen leur reprochait de s'être eux mêmes mis dans cette situation et que cela n'était pas la faute de l'entraineur(DeTaddeo), du public, des dirigeants mais bien la leur. Une remise en question qui n'a pas gommé tous les problèmes en deuxième partie de saison. Le coatch breton permetra néanmoins aux grenats de produire un jeu un peu plus intéressant en terminant quand même, bon dernier avec 24pts. Cela évitera à Metz de laisser sa trace dans les pires statistiques du foot français.
Acte2. L'immanquable manqué. Six mois de plus pour préparer la montée, ce sont les mots du breton pour retourner parmi l'élite. Une saison que l'on pourrait qualifiée de correcte en ayant le meilleur bilan des six premiers du classement lors de leurs confrontations entre eux. Le tournant a peut être était la défaite à Saint-Symphorien contre Lens (1-0) lors de la 24ème journée ce qui aurait permis au Grenats de revenir à deux longueurs des Sang et Or futurs champions de L2. A l'inverse, sur les trois relégables aux termes de la 37ème journée (Troyes, Reims et Nîmes), les messins n'affichaient aucune victoire sur matches aller-retour. Deux points laissés à Boulogne(1-1, 22ème j.), face à Reims(25ème j.) puis face à Vannes(1-1, 31ème j.) auront eut raison de l'immanquable au final de cette 38ème journée remportée face à Guingamp 2-0 pour du beurre dirions nous.
Acte3. La reconduction forcée. Du changement à la présidence du club avec la passation de pouvoir entre Molinari et Serin auquel s'ajoute le feuilleton de l'entraîneur ne sachant pas s'il veut continuer la veille de la reprise...C'est à se demander si Serin n'attendait pas une démission du coatch et Pouliquen un limogeage pour pouvoir récolter le chèque dans au jeu du chat et de la souris où personne ne sort gagant. L'année commence mal ce qui amène les messins à une 18ème place à la pause du match aller de Laval qui sera finalement remporté 3-2. La mise en route du diesel semble prendre enfin ses ailes mais cela dérape une nouvelle fois. Pas besoin de se rappeler de cette fin de saison à pareil époque. Mais que ce passe-t-il ? Les joueurs ont-ils peur de monter ? Non, mais le stress de ne plus réussir à gagner ne peux que les tétaniser. Comment reprocher à un joueur de ne pas vouloir jouer en Ligue1 ? C'est absurde. Alors Muller remplace Pouliquen, dans la continuité dirons certain. Ce soir, après cette annonce, on espère simplement que Joël Muller saura redonner confiance aux joueurs. Si la montée est au rendez vous le 14mai, malgré qu'il fut dénigré au fil du temps par une partie du public, Yvon Pouliquen qu'on le veuille ou non, aura participé à cette dernière avec 49pts à son actif.
Bruno
dimanche 18 avril 2010
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